Le rétro-futurisme imagine le futur tel qu’on l’aurait rêvé hier : une esthétique qui mêle optimisme technologique, streamline des années 1930-60, Space Age et codes pop 70-80. Affiches, couvertures et interfaces y combinent fusées à ailerons, dômes, monorails et mégalopoles lisses avec typographies period-correct. Les palettes oscillent entre pastels “Atomic Age” et néons synthwave, tandis que textures halftone, grain argentique ou patine VHS ancrent la nostalgie. Le style joue sur le décalage temporel — promesses de progrès, naïveté publicitaire, prométhéisme industriel — pour produire des images à la fois familières et spéculatives.
Des formes profilées et aérodynamiques structurent la composition, évoquant vitesse et efficacité industrielle. La mise en scène mêle motifs Space Age (orbites, antennes, cockpits) et schémas techniques simplifiés, organisés en grilles claires. Les couleurs privilégient pastels “Atomic Age” ou néons nocturnes, avec dégradés doux et éclats optiques. Les textures analogiques (halftone, grain photo, lueurs “VHS”) installent la nostalgie, tandis que la typographie—scripts publicitaires, sans géométriques—ancre l’ensemble dans une modernité d’époque.
